02 Janvier 2003, Abidjan, Côte d’Ivoire — « La demande croissante des services et produits de l’Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest (ADRAO) au-delà de sa zone traditionnelle de mandat qui est l’Afrique de l’Ouest, (WCA) a valu au centre le nom de : Le centre du riz pour l’Afrique, » c’est l’annonce faite par Dr K F Nwanze, Directeur général de l’ADRAO.
L’appelation n’est pas en porte-à-faux avec l’acte constitutif de l’ADRAO ; elle décrit les activités et responsabilités actuelles et futures de l’ADRAO en Afrique subsaharienne (SSA). « En d’autres termes, le caractère d’Association de pays africains de l’ADRAO demeure inviolé, tandis que ‘ADRAO – Le centre du riz pour l’Afrique’ est une reconnaissance et une expression du rôle du centre dans la R&D sur le riz en SSA, » a expliqué Dr Nwanze.
L’évolution de la création des ‘Nouveaux riz pour l’Afrique’ (NERICA), qui donnent espoir à des millions de populations pauvres en Afrique, soutient pleinement cette appelation. Le succès des NERICA a aidé à donner forme à l’orientation future du centre, l’expansion de son horizon au-delà de la WCA pour atteindre l’Afrique orientale et australe (ESA) :
- En réponse à la demande émergente d’accélérer la diffusion des NERICA à travers la SSA, l’Initiative africaine sur le riz a été lancée cette année.
- Le réseau d’échange de ressources génétiques du riz, INGER, qui sert actuellement des pays de l’ESA et de la WCA, aide des paysans à cultiver des variétés prometteuses, dont des NERICA, au Burundi, au Congo Brazzaville, en R D Congo, en Ethiopie, au Gabon, au Kenya, à Madagascar, au Malawi, au Mozambique, en Namibie, au Rwanda, au Soudan, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.
- Les opérations futures du Consortium Bas-fonds, abritée par l’ADRAO, attestent de cette approche régionale et écorégionale plus vaste, renforçant, ainsi le rôle leader de l’ADRAO dans la recherche sur les systèmes de bas-fonds en SSA.
L’appelation ‘ADRAO – Le centre du riz pour l’Afrique’ confirme donc une reconnaissance légitime du rôle et de la responsabilité de l’ADRAO en SSA et lui donne une identité institutionnelle soutenue. Ceci a été recommandé par le Comité des experts nationaux (les directeurs généraux des SNRA des 17 pays membres de l’ADRAO – bras technique du Conseil des ministres de l’ADRAO – et approuvé par le Conseil d’administration. Le FARA, l’ASARECA et le CORAF/WECARD ont bien accueilli ce développement.
Le rôle de leader de l’ADRAO en R&D sur le riz en SSA sera mené en étroite collaboration avec l’IRRI, qui apportera son expertise, particulièrement, en matière de recherche génétique et génomique. L’ADRAO ne consacrera pas ses ressources humaines et financières actuelles limitées aux activités en ESA. Des ressources additionnelles doivent être générées à travers des mécanismes comme l’ARI, la mise en œuvre du réseau de recherche ASARECA ou d’autres projets riz supportés par les donateurs en ESA.
« Ce développement nécessite un appui plein et entier des communautés de recherche agricole nationale, régionale et internationale à l’ADRAO pour qu’elle puisse progresser dans la fourniture de l’appui et de l’expertise nécessaire à la R&D rizicole en SSA, » a poursuivi Dr Nwanze avant de conclure « Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons livrer la promesse des NERICA aux populations pauvres à travers l’Afrique subsaharienne. »
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